Tout savoir sur les vérifications générales périodiques
L’ensemble des équipements et engins utilisés lors de la réalisation de nos chantiers, sont soumis à des vérifications périodiques strictes. Leur état est donc fréquemment vérifié afin de prévenir les risques d’accident et de garantir la sécurité de tous.
Qu’est ce que c’est ?
La Vérification Générale Périodique (VGP) est un contrôle obligatoire effectué sur les différents engins et équipements de travail et de protection. Son objectif est de savoir si le matériel est encore en état d’être utilisé de façon efficace et cela en toute sécurité. Pour le savoir, plusieurs indicateurs rentrent en jeu comme : la date de péremption, le constat d’une détérioration de l’équipement, etc. Les dates de vérification varient en fonction de l’EPI ou de l’engin.
On distingue alors plusieurs types de VGP, à savoir :
- VGP contrôle d’engins de levage/chantier.
- VGP équipements de protection individuelle (EPI).
- VGP accessoires de levage.
- VGP racks.
- VGP extincteur.
- VGP Installation électrique.
- VGP porte coulissante.
En quoi cela consiste ?
La vérification générale périodique permet donc de vérifier l’état général et l’état de conservation d’un équipement ou d’un engin. Pour y procéder, le vérificateur contrôle l’état fonctionnel de l’équipement ou de l’engin, les réglages effectués, les indicateurs de durabilité ou encore les éléments de sécurité et de confort.
Les différents éléments contrôlés par le vérificateur permettent d’établir un diagnostic afin de savoir si l’engin ou l’équipement est encore utilisable ou s’il a besoin d’une réparation.
À quelle fréquence ?
La périodicité des VGP peut varier en fonction de l’équipement ou de l’engin. En effet, les vérifications sont réglementées par le Code du travail. Chez Dufour, il existe des engins qui doivent être soumis à des VGP tous les six mois, comme :
- Les nacelles élévatrices.
- Les chariots élévateurs, télescopiques et rotatifs.
- Grue auxiliaire.
- Élingues.
Les Équipements de Protection Individuelle (EPI) de notre société sont également vérifiés tous les ans, comme :
- Les harnais.
- Stop chute.
- Longes.
- Echelles.
- Les détecteurs de monoxyde de carbone.
- Les masques respiratoires de types FFP3 (amiante).
Chez Dufour, nous mettons un point d’honneur à ce que nos salariés travaillent dans les meilleures conditions possibles, que ce soit sur le plan technique que sur celui de la santé et la sécurité.
Quels risques en cas de non-respect ?
Les engins et équipements non vérifiés entraînent des risques importants pour le technicien qui les utilisent. Cela peut aller d’une simple casse matériel à des dégâts corporels beaucoup plus graves. C’est pourquoi chaque EPI et chaque engin doit passer une vérification générale périodique.
De plus, la productivité et la qualité de travail sont moins abouties avec des équipements et des engins en mauvais état. Il sera compliqué pour le technicien de rendre une copie parfaite et soignée avec un matériel de travail détérioré.
Que se passe t-il si l’employeur ne fait pas les VGP?
Comme évoqué, ces vérifications constituent une obligation réglementaire à mettre en place par les chefs d’entreprise (et travailleurs indépendants), qu’ils soient industriels, loueurs de matériels, à la tête d’une société de manutention ou d’une entreprise du BTP.
Pour cela, il est conseillé de passer par un professionnel qualifié. En effet, un technicien ne connaît pas forcément tous les textes réglementaires de tous les équipements utilisés, contrairement à un professionnel. De plus, un utilisateur habituel peut s’habituer à utiliser un équipement défaillant qui pourrait l’amener à négliger certains aspects de la vérification.
Si, par recommandation, les vérifications générales périodiques sont à faire par un professionnel en la matière, c’est parce que l’employeur est exposé à des risques en cas d’accident à cause d’un appareil non vérifié ou mal vérifié. Effectivement, le responsable de l’entreprise est exposé à une amende qui sera multipliée par le nombre de salariés impliqués dans l’accident. Mais encore, la responsabilité pénale de l’employeur peut être engagée entraînant possiblement une amende de 75 000 € et cinq ans d’emprisonnement.
Les vérifications générales périodiques sont donc des obligations pour l’employeur afin d’assurer la bonne santé, la sécurité et la qualité de travail de ses salariés. De plus, si ce dernier ne se soumet pas à la règle, il sera confronté à des poursuites pénales. Il faut rester, malgré tout, vigilant avec les engins.